Le Maître des Rêves et la vraie halakha

(Jacob HaLevi de Marvège, c.1200) J'ai posé une question dans un rêve au sujet de ces femmes qui récitent une bénédiction avant de secouer le loulav, et au sujet de la bénédiction avant de souffler le chofar pour elles - y a-t-il une transgression ou une bénédiction superflue dans ces cas, puisqu'elles ne sont pas totalement obligées ?

On m'a répondu en rêve de la manière suivante : les générations se sont-elles améliorées ? "Tout ce que Sarah te dit, écoute sa voix." Va leur dire : retournez dans vos tentes et bénissez votre Dieu ! La preuve vient des bougies de Hannukah et de la lecture de la meguilla. Ils m'ont expliqué que de la même manière que dans ces cas, puisque les femmes étaient impliquées dans le miracle original, elles sont obligées d'accomplir le commandement et de réciter la bénédiction, de même avec le Loulav, on n'a qu'un seul cœur pour son Père qui reigne dans les cieux... Par conséquent, si elles récitent les bénédictions pour ces commandements, elles ont la permission de le faire.

Maïmonide a déclaré : "Une branche de myrte dont la pointe est coupée est acceptable. Même si la plupart de ses feuilles sont tombées, elle est cachère, à condition qu'au moins trois feuilles restent ensemble." Rabbi Abraham b. David de Posquières (1125-1198) écrit : L'esprit saint est déjà descendu sur notre maison d'étude, il y a plusieurs années, et nous en avons déduit qu'un tel myrte est impropre à l'usage. C'est le sens simple de la michna... Tout ceci est clarifié dans mon autre livre sur le Loulav, et j'ai reçu des encouragements du ciel à ce sujet.

J'ai entendu de Rabbi Yehouda le Pieux que celui qui mange le poisson connu sous le nom de balbouta ne méritera pas de manger au festin de Léviathan à l'âge messianique. Il a dit qu'il avait lui-même vraiment entendu dire que Rabbi Ephraïm b. Isaac de Ratisbonne (1110-1175) avait un jour permis de manger un tel poisson. Cette même nuit, dans son rêve, on lui offrit un bol rempli d'insectes impurs, et il fut enragé contre celui qui le lui apporta. On lui dit alors : pourquoi êtes-vous en colère ? C'est vous qui les avez autorisés. Il était en colère contre le Maître des Rêves pour avoir dit cela, et s'est soudainement réveillé, et s'est souvenu qu'il avait permis le balbouta ce jour même. Il se leva immédiatement du lit, brisa tous les pots et bols dans lesquels ils avaient mangé. Que la bénédiction repose sur la tête de tous ceux qui s'abstiennent de manger ce poisson.

Au début du sixième millénaire, une vision m'est apparue en rêve : Va, fais une Tora en deux parties. Et j'ai examiné cette vision, et j'ai compris que je devais écrire un livre des commandements positifs dans la première partie, et un livre des commandements négatifs, les interdictions, dans l'autre. Par conséquent, moi, Moïse fils de Jacob de Coucy, j'ai décidé d'écrire ces deux livres, et j'ai appris de tous mes maîtres, et j'apporte des preuves courtes au mieux de mes capacités, et je paraphrase le Talmud en langage clair. Que le Dieu des exilés d'Israël m'assiste, sanctifie son nom sur mon œuvre. En ce qui concerne le compte des interdictions, j'ai également fait un rêve, dans lequel une vision s'est présentée à moi en ces termes : Voici ! Tu as oublié l'essentiel ! "Garde-toi d'oublier l'Éternel, ton Dieu". (Dt 8,11) Car en vérité, je n'avais pas l'intention de compter cela formellement comme un commandement, et Maïmonide l'a également ignoré, mais le matin, j'ai examiné la question, et c'est vraiment un grand fondement de la crainte de Dieu, et je l'ai écrit à sa juste place. Dieu sait que je ne refuse pas les messages de mes visions. Et Dieu sait que je ne mentionne ces visions que pour qu'Israël renforce son observance de la Tora, et que les désirs de Dieu accomplis par moi réussissent.

Le nom Akiva s'écrit-il עקיבא ou עקיבה ? Dans l'ouvrage 'Seder Ha-guet', il est écrit que les deux ont de bonnes preuves, et qu'il faut donc donner deux Gittin distincts. La preuve de la seconde orthographe a été donnée par Rabbeinou Isaac b. Moïse (1200-1270). J'ai entendu dire qu'il a demandé au Maître des Rêves comment épeler ce nom, et qu'on lui a répondu "La lumière est semée pour les justes, et la joie pour les droits" - la dernière lettre de chacun des mots hébreux épelle Rabbi Akivah, avec une hé ! Il était si heureux de cette révélation qu'il a intitulé son livre "Or Zarua", les premiers mots de ce verset.